Agia Marina, née à Antioche Pisidienne de parents païens, rencontra le christianisme à l'âge de douze ans et développa un amour ardent pour Jésus-Christ. Malgré le mépris de son père pour sa foi, Marina a juré de rester célibataire et a exprimé le désir de souffrir pour le Christ. Lorsque le député impérial, Olymbrius, la chercha comme épouse et qu'elle refusa, il la soumit à de graves moqueries et à des tortures. Le refus inébranlable de Marina de s'incliner devant les idoles a conduit à son emprisonnement, où elle a prié avec ferveur et fait l'expérience d'interventions divines, y compris la guérison de ses blessures. Malgré d’autres tortures au feu et à l’eau, elle a miraculeusement survécu sans défaut. Quelques instants avant qu'elle ne soit décapitée, Jésus et une mer d'anges sont apparus devant elle pour lui donner la force, le courage et l'assurance de la vie éternelle. Le thème le plus significatif de l’histoire d’Agia Marina est sa foi inébranlable et sa résilience face à la persécution, incarnant le triomphe de la force spirituelle sur la souffrance physique et la mort. Aujourd'hui, sa main est conservée et vénérée au monastère de Vatopedi, sur le Mont Athos.